Ce 18 février à la Mairie du 2ème arrondissement,
le groupe Afrique et la commission Transnationale d’Europe Ecologie les Verts
organise une soirée sur la Corne de l’Afrique. Les intervenant-e-s sont, de
gauche à droite, Soliman Chaouche, de l’Observatoire
des Enjeux Politiques et Sécuritaires dans la Corne de l'Afrique (Sciences Po
Bordeaux), Géraldine Pinauldt, de l’Institut Français de Géopolitique et Alain
Gascon, Professeur émérite à l’Université Paris VIII. Sonia Le Gouriellec de Institut
de Recherche Stratégique de l’École Militaire (IRSEM) n’est pas là. La
conférence est animée par Abdessalam Kleiche.
Géraldine Pinauldt fait
une présentation générale en terminant sur migrants et demandeurs d’asiles. Soliman
Chaouche intervient sur le Soudan. Avant l’arrivée de Beshir, entre 1956 et
1959, deux partis confrériques soufis, mélangeant déjà religion et politique,
dominaient. Ils existent toujours et souhaitent un retour à un régime parlementaire,
mais les élections sont utilisées par Béshir pour se renforcer. Alain Gascon
intervient surtout sur l’Ethiopie, dont
on a entendu parler dernièrement en raison de la révolte des Oromos contre l’accaparement
des terres.
Le débat permet d’évoquer
Djibouti et l’Erythrée. Les démocrates sont menacés et abandonnés à quelques
semaines d’une mascarade présidentielle à Djibouti. L’Union européenne souhaite
apporter une aide à l’Erythrée, en cherchant à externaliser la gestion des
migrations, comme au Soudan. Avec Khadafi, déjà, cela avait été fait. Mais les
migrations de la Corne de l’Afrique sont justement une conséquence des
dictatures, alors pourquoi négocier et aider des Etats contrôlés par des
dictateurs !
Régis Marzin, article écrit et publié le 11.4.16
Régis Marzin, article écrit et publié le 11.4.16
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