vendredi 5 février 2016

5 février 2016, Paris, Djibouti : massacre du 21 décembre 2016

Le vendredi 5 février, au siège d’Amnesty international France à Paris, a lieu une conférence de presse sur la situation des droits humains Djibouti. Elle est organisée par Maki Houmed-Gaba, à gauche, le représentant en France de l’Union pour le Salut National et Makaila Nguebla, animateur, à droite. Un 3e intervenant est Ahmed Loïta. Les journalistes et sympathisants sont une vingtaine. Il y a aussi deux taupes, bienvenues.
Maki Houmed-Gaba replace le processus électoral de la présidentielle dans le cadre historique. L’intervenant principal est Said Houssein Robleh, victime des forces de l’ordre, le 21 décembre 2015. Le député raconte exactement la double attaque du pouvoir qui a détruit le processus électoral. Il explique qu’il a reçu une balle tirée par la police lors d’une réunion de l’USN et subi une opération chirurgicale à l’hôpital militaire français de Djibouti. Il demande une commission d’enquête internationale.
Maki Houmed-Gaba reprend la parole pendant le débat pour compléter les réponses aux questions des journalistes par exemple sur la communauté internationale. L’USN aura-t-elle le temps de sortir du choc de l’agression pour revenir aux questions électorales ? Les grandes puissances qui utilisent Djibouti pour des raisons militaires sortiront-elles de leur silence ? Le dictateur djiboutien a montré qu’il ne souhaitait faire aucune concession.

Régis Marzin, article écrit et publié le 11.4.16. 

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